je ne mange pas de viande ou de poisson au moins deux jours par semaine , et les autres jours, je privilégie de la viande et du poisson issus d’élevage et de pêche durables locaux

Ils le font!

POURQUOI ?
COMMENT FAIRE ?
À SAVOIR ENCORE
ALIMENTATION

je ne mange pas de viande ou de poisson au moins deux jours par semaine, et les autres jours, je privilégie de la viande et du poisson issus d'élevage et de pêche durables locaux

Pourquoi ?

La viande et les produits laitiers sont fortement émetteurs de GES

  • L’élevage et les cultures destinées à l’alimentation animale rejettent 14,5% des gaz à effet de serre d’origine humaine, soit légèrement plus que le secteur du transport.

👉 Manger un steak de 125 grammes émet ainsi autant de CO2 que de parcourir 205km en voiture

La viande et les produits laitiers sont gourmands en eau

  • Il faut 13500 litres d’eau pour produire 1 kg de viande de bœuf contre 1200 litres en moyenne pour un kilo de céréales.
  • L’élevage a un impact sur l’eau 20 fois supérieur à la culture de céréales.
  • L’« empreinte eau » alimentaire des européens pourrait baisser de 23 % à 38 % en diminuant ou supprimant la part de la viande dans les repas.

La viande et les produits laitiers sont destructeurs de forêts

  • 33 % des terres cultivables de la planète sont utilisées à produire l’alimentation des animaux d’élevage.
  • L’élevage bovin est responsable à 63 % de la destruction de la forêt amazonienne.
  • En 2017, 61 % de notre soja provenait du Brésil, qui est donc de très loin notre premier fournisseur, avec plus de 2 millions de tonnes par an.

La viande et les produits laitiers sont rarement issus de modes production respectueux du bien-être animal

  • Par exemple, 62% des volailles françaises sont issus d’un mode de production dit « standard », c’est-à-dire à croissance rapide (55 g/jour) sur durée courte (35 à 42 jours) sans aucun espace plein air, concentrant 22 poulets par m2.

Les impacts ne sont pas mieux pour le poisson

  • Une importante consommation appelle une pêche industrielle et intensive. Les ressources halieutiques sont menacées d’épuisement, les écosystèmes marins de destruction et même l’emploi des pêcheurs et la sécurité alimentaire mondiale.
  • La population de saumon a quasiment disparu de l'Océan Atlantique.

La surconsommation de viande a des effets néfastes sur notre santé

  • Entre 1989 et 2000, par exemple, la consommation mondiale de ces produits a «plus que triplé dans les zones rurales et presque quadruplé dans les zones urbaines ».
  • La France est le 2eme pays qui mange le plus de protéines après l'Islande.
  • Aujourd’hui, deux fois trop de viande et de produits laitiers sont servis aux enfants dans les cantines scolaires, en comparaison des quantités recommandées par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES).
  • L’Organisation Mondiale de la Santé  a classé les viandes transformées (après salaison, maturation, fermentation, etc.) comme cancérogènes pour l’Homme (Groupe 1) et la viande rouge (Groupe 2A) comme probablement cancérogène.
  • Aujourd’hui, les français consommant près de 100g de viande chaque jour. Cela augmentent de 30% leur probabilité de développer un cancer en comparaison à ceux qui se limitent à 40g en moyenne.

👉 Le recours massif aux antibiotiques dans les élevages (dans certains pays plus de 80% des antibiotiques utilisés sont à destination de l’élevage) contamine toute la chaîne alimentaire via l’eau et les sols jusqu’aux humains. En plus, cela favorise la résistance aux antibiotiques.



COMMENT FAIRE ?

JE COMMENCE PAR QUOI ?
  • J’inverse le ratio de mon l’assiette : j’augmente la part des céréales, légumes secs, fruits et légumes et je réduis la viande en privilégiant la qualité et le local.

👉Objectif : limiter ma consommation de viande et poissons à deux ou trois fois par semaine. Je peux commencer avec le lundi vert

  • Je redécouvre les protéines végétales principalement les céréales, les oléagineux (noix, amandes…) et les légumineuses (lentilles, haricots…). J’associe dans un même plat céréales et légumineuses, cela optimise l’assimilation des protéines végétales.
  • Je me renseigne sur le régime végétarien (sans s’y mettre forcément !) et je m’informe sur les sources de calcium, d’oligoéléments et de protéines disponibles dans les légumes, les algues, les fruits, etc. Même si vous ne devenez pas végétarien, vous glanerez des informations précieuses sur la connaissance de vos paramètres individuels de santé globale.
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Les autres fois, je privilégie la viande issue d’élevages locaux durables :

  • En France, la viande doit être contrôlée (interdiction des antibiotiques et hormones de croissance ou des farines animales…), sans compter qu'il existe des formes d’élevage, telle que la polyculture élevage ou l’élevage de montagne, qui peuvent se révéler vertueuses et rendre de nombreux services écosystémiques (séquestration du carbone, maintien de milieux ouverts…).

👉Le choix local évite aussi les émissions de gaz à effet de serre liées au transport.

  • Je choisis de préférence un élevage de plein air et à l’herbe : les animaux nourris à l’herbe consomment moins d’eau et d’aliments importés. Leur impact carbone est inférieur à celui des animaux parqués dans des espaces clos et nourris à base de soja ou autres aliments industriels le plus souvent importés, destinés à forcer leur croissance. De plus, ces types d’élevages permettent un meilleur respect des animaux, d’entretenir les paysages, maintenir les haies et les prairies naturelles.
  • Je noue une relation de confiance avec mon boucher et avec un producteur : il doit pouvoir me donner le pays d’origine, le type d’élevage ET le lieu d’abattage.
  • J’achète de la viande garantie par un label environnemental prenant en compte a minima le bien-être animal, et garantissant l’absence d’OGM et de produits de synthèse (pesticides) dans l’alimentation animale.

Les meilleurs labels :

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