J’opte pour des vacances responsables et douces pour la planète

Ils le font!

POURQUOI ?
COMMENT FAIRE ?
À SAVOIR ENCORE
FICHE PRATIQUE TRANSPORT

Choisir des vacances écologiques

Pourquoi ?
  • Le tourisme est responsable de 8% des gaz à effet de serre émis dans le monde
  • Le secteur aérien est à l’origine de 20% des émissions de GES touristiques.
  • En France, 49 % des voyages en avion sont destinés aux vacances ou aux loisirs.
  • Les pays riches et émergeants (Canada, Allemagne, Etats-Unis, Chine, Inde…) ont une empreinte carbone importante liée au tourisme.
  • Certaines villes croulent sous le tourisme et prennent des mesures de restriction comme Berlin, Barcelone ou Cancun, une des villes les plus polluées du monde.
  • À Venise, les 25 millions de touristes représentent 500 fois le nombre de résidents permanents. L’Autriche accueille trois fois plus de touristes qu’elle ne compte d’habitants, et l’Islande quatre fois plus.
  • Les territoires insulaires de l’océan Indien et de la mer Méditerranée ont des empreintes carbone très élevées (Maldives, Ile Maurice, Chypre, Seychelles, Malte) liées aux voyageurs extérieurs.
  • Les infrastructures touristiques (routières et hôtelières) ont un impact désastreux sur la biodiversité (morcellement de territoires, déforestation, destructions de zones naturelles…).
  • En France, 75% des émissions du secteur touristique sont dues au transport et 20% au logement.
  • Un trajet Paris/Marseille en train rejette dix fois moins de CO2 qu’un trajet Paris/Marseille en avion.

Même si l’hôtellerie et la restauration font des efforts, la progression de la demande touristique mondiale est telle que l’empreinte carbone touristique risque de continuer à augmenter très rapidement, d’autant plus que le secteur aérien a été exclu de l’accord de Paris et que les États-Unis, principal contributeur, est resté à l’écart.
Le tourisme responsable est la seule solution… Nous pouvons choisir de partir en vacances autrement, plus longtemps et moins souvent par exemple.

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    La fausse bonne idée : tout miser sur la compensation carbone des voyages lointains. D’une part, les émissions de CO2 ne sont pas les seules pollutions générées par les transports, il y a aussi les hydrofluorocarbures, les particules fines, etc. D’autre part, les organismes de compensation étant non-contrôlés, ils ont leurs propres méthodes de calcul et il y a un risque qu’ils sous-évaluent les émissions de carbone pour être plus compétitifs…

COMMENT FAIRE ?
  • Avant le voyage, j’intègre les critères de respect de l’environnement à mes souhaits de destination :
      • état des lieux du pays,
      • éloignement,
      • qualité de l’environnement,
      • pression touristique, etc.).
  • Je sélectionne mon voyagiste avec soin selon son positionnement éthique et écologique : certains voyagistes ont signé une charte éthique du voyageur ( tourismeresponsable.org ); d’autres se positionnent comme agence de voyages alternative, hors des sentiers battus et dans un esprit respectueux à l’égard des populations locales et de la préservation de l’environnement, avec des offres de circuits sans voiture ( sejours-verts, voyageonsautrement.com ou escapadenature)
  • J’évite le plus possible les grands opérateurs touristiques indifférents à la question écologique.
  • Je choisis mes hébergements avec un label environnemental.
  • L’avion est à réserver aux longues distances et de manière exceptionnelle. En deçà de 900 km de distance à parcourir, nous vous recommandons de ne pas prendre l'avion et de recourir à d’autres modes de transport.

Un vol Paris / NewYork en avion par exemple émet environ 1 tonne de CO2. Soit presque la totalité du « budget carbone » annuel auquel un Français devrait se limiter s’il voulait vraiment lutter contre le changement climatique (1.22 tonne par an et par habitant).


https://www.youtube.com/watch?v=xMoNKOQqodQ

  • Pour les autres trajets, les trains (TGV, TER, et lignes internationales) sont les plus écologiques. Plus on s’y prend en avance, moins c’est cher et il existe des sites intéressants comme :
  • J’évite le plus possible la voiture individuelle pour limiter la pollution aux particules fines, les émissions de GES et réduire les pics de pollution à l’ozone liés au trafic automobile durant les grandes vagues de départ en vacances. Au pire du pire, le covoiturage divise le taux d’émission de CO2 par autant de passagers.
  • Sur place, je choisis les transports doux (vélo avec carriole pour transporter les enfants...) et je veille à économiser l’eau, l’énergie, et à limiter les déchets. Je respecte les règles affichées dans les espaces naturels pour ne pas dégrader la nature et perturber la faune.
  • Je privilégie le local : les restaurants locaux plutôt que des franchises de grandes chaînes, les logements chez l’habitant, les produits du marché et les artisans locaux.

Certaines applications peuvent m’aider à planifier un séjour plus écologique grâce à des informations d’écomobilité dans les villes, de covoiturage, de locations de vélos, etc. L’objectif étant évidemment d’éviter les déplacements en voiture à tout prix:

      • citymapper est une application qui permet de calculer, en temps réel, les itinéraires des usagers des transports urbains, en combinant plusieurs modes de transport (RER, métro, bus, Vélib', Autolib', VTC, à pied…). Elle prend en compte à la fois les réseaux de transport public, les locations de taxi ou de VTC, comme les réseaux de location en libre-service, des scooters aux vélos dans plusieurs villes du monde.
      • Moovit est une application pour tous les déplacements urbains et en transport en commun disponible dans plus de 2800 villes à travers le monde.
      • Mapsme est une application de plan qui fonctionne grâce au GPS du téléphone et qui ne nécessite pas de data. Elle permet de se situer, de générer des itinéraires, de repérer les lieux que l’on cherche (hôtel, restaurants, sentiers de marche, pharmacies, lieux touristiques…)
  • Dans le cas de séjours lointains, il est possible de compenser tout ou partie des émissions liées au voyage en contribuant à des projets de solidarité. Cela permet aussi selon les sites de soutenir des initiatives locales ou des associations. Mais attention, compenser carbone nous donne bonne conscience en nous éloignant des objectifs de baisse des émissions qui sont indispensables. Voir ici : co2solidaire, climatmundi , greentripper, goodplanet, co2balance, myclimate, reforestation

à savoir encore
  • Article à lire l'article sur "l'empreinte touristique"

« l’industrie qui consiste à transporter des gens qui seraient mieux chez eux vers des endroits qui seraient mieux sans eux ».

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